Congo here Iam

Pour ceux qui ne le savent pas encore, ce blog n'aurait pas vu le jour si je n'avais pas décidé de quitter un petit temps les potes, les frites et la Duvel de Belgique en tant que coopérante junior (vous en aurez encore des termes mystiques) pour  la Coopération Technique Belge en République Démocratique du Congo et plus précisément “présentement maintenant” à Mbuji Mayi.

Et oui j'ai mis beaucoup de temps à faire un tour auprès de mon blog. C'est qu'il a fallut être à  nouveau connecté avec ce petit bout de civilisation qu'est Internet, accepter le fait qu'il n'y ait pas de correcteur de grammaire et autres sur mon ordinateur pour ceux qui aiment faire des fautes de frappe et d'orthographe. Mais, j'ai surtout du faire le deuil de mon appareil photo (volé) sans qui, selon moi un blog n'as presque plus de sens. Heureusement, j'ai de quoi fournir mon blog pour le début. Pour la suite..on verra.

Je suis bien arrivée à Mbuji Mayi. Avant d'arriver à destination, j'ai passé une semaine découverte à Kin,(la capitale pour ceux qui...) afin de reprendre quelques repères avec le continent et en apprendre de nouveaux en RDC. L'arrivée à l'aéroport  fût une belle introduction. Entre les mamans qui sont prêtes à te bouffer car tu les empêchent d'être les premières à récupérer leurs bagages,des flics improvisés qui usent sans modération de leur sifflet, la mini panne de courant qui provoque un hurlement (par dessus les autres) de frayeur, nous avons tout simplement passé plus de deux heures autour de ce mini tapis roulant pour récupérer nos bagages. Ce séjour fut aussi l'occasion de se refamiliariser avec les contrastes frappant qui existent en Afrique, prendre connaissance du jargon “érosion”  via la visite de plusieurs projets, de me rappeler que je n'ai jamais été une grande fan de foufou, et de me dire que j'ai crié trop haut et fort que j'adoooorre la chèvre sans préciser que si j'en mange tout les jours je risque fortement de vite changer d'avis.

Entre-temps me voilà à Mbuji Mayi. Quand j'aurais des photos à l'appui, je serais de retour qu'on en babelle un coup. Et oui, pour ceux qui ne le savent pas encore, vous pouvez me laisser des petits mots (doux surtout) sous la rubrique commentaire.

Je me  rends compte, que je ne vous transmet pas grand chose comme informations croustillantes. Concernant les photos, j'ai déjà une bonne excuse ...patience.Pour le reste...c'est qu'il est déjà difficile de vous parler de toutes ces petites choses du début qui vous interpellent et que j'aurais transformé, si pas exagéré pour en faire des anecdotes. Mais ce début commence à s'éloigner. Promis, je ferais mieux pour les moments à venir, mais, je peux déjà vous dire que jusqu'à présent c'est bon et fatiguant d'être ici!!

Portez vous bien et comme on dit ici, à la fin d'un discours: “j'ai dit et je vous remercie”

Comments

[Axel]

Bonjour Annick,

Juste un petit mot pour te dire que je compatis à tes doutes gustatifs caprins. Je viens de passer 9 jours dans le fin fond du Sertão brésilien, dans une ville appelée Uauá (ça se prononce wouah wouah), où on te sert de la chèvre (eux disent du bouc, mais il parait que ça comprend aussi bien les mâles que les femelles), à tous les repas; on m'en a même gentiment proposé sur du pain, au petit déj'... J'ai décliné tout aussi poliment et comme j'étais dans une coopérative de producteurs de confiture d'un fruit appelé Umbu (si tu as l'occasion, lors d'un retour, d'aller dans un supermarché Leclerc, on la trouve sous le nom "confiture d'umbu", c'est délicieux, bio et commerce équitable -ça fait vivre 200 familles), c'était facile de dire que je préférais manger leurs produits! Et bien, je considère avoir mangé ma ration de chèvre pour au moins un an. Au fait, comment la prépare-t-on, chez toi? Parce qu'ici, en plus du côté "forte personnalité" de cette chair, la façon de la cuisiner est, heeeeeu... très répétitive. J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ton blog et je t'écris bientôt, dès que mes expéditions dans l'intérieur de l'Etat de Bahia me laisseront un petit peu de temps.
Bisous,
Axel

[fyfy]

tes nouvelles me donnent envie d'etre à ta place, sous le soleil avec les personnes qui vivent à leur propre rythme, sans oublier les brochettes locales et du foufou... (fais gaffe quand même, choisis les endroits où tu manges...)
Je pense bien a toi et que tout aille bien pour toi. a plus